La playlist de l'émission

Écoutez C’est Lenoir du 28 novembre 2001

« De la musique pas comme les autres à l’heure où on pense déjà au tapis rouge qu’on déroulera demain à notre prince de la cosmopop, Yves Ali Babouche Thibord, qui va rappliquer avec ses dernières trouvailles de world music. Big Men à l’instant, le raï à la rencontre du reggae. Joli projet de Guillaume Bougard, produit par l’ami Meissonnier, il y a peu ici même pour en parler. Et juste avant, cet étonnant morceau extrait du dernier Howie B, du flamenco sur tapis de musique électro absolument superbe. Ça fait deux mois qu’on essaye de caser ce titre dans un des programmes de Thibord, on n’y arrivait pas, voilà qui est fait ! »
« Mais quelle mouche l’a donc piqué, vous demandez-vous ? Allez savoir, il y a Pierre sur un mail, qui est presque sur la piste, qui dit « et ben Lenoir t’as ressorti une vieille bande d’un Feedback estampillé 80 au temps où Mme Soulier n’était pas encore née, vile flatterie je reconnais » dit-il entre parenthèses. Non, non c’est pas ça. De toutes façons, 80 ? Attendez, avec les deux morceaux qu’on vient d’entendre, les Count Five et Easybeats, ça remonte aux années 60. Non, non, ça m’a pris comme ça vers 5h à l’heure du thé, et je ne sais pas ce que Mme Soulier a rajouté dans nos tasses mais ça a été assez efficace :
– Springsteen revisité par Holly Johnson, à la grande époque de Frankie Goes To Hollywood ;
– Éric Boucher, dit Jello Biafra, l’activiste des Dead Kennedys qui, en 79, avait joué son Coluche en se présentant aux élections municipales californiennes avec ce slogan absolument magnifique dans la foulée du film, « Apocalypse Now, Vote Biafra ». 4% des voix quand même à l’arrivée pour notre petit bonhomme,
– et puis les Ruts pour attiser l’incendie,
– Blondie pour appeler les pompiers,
– Easybeats pour se souvenir que c’était un vendredi,
– Et le tube des Count Fives à l’instant, encore San Francisco, pour terminer ce petit dérapage magistralement contrôlé.
Nettement plus calme maintenant, repos avec le tombeur de ces dames, l’anti play-boy aux cheveux gras mouillés, Vincent Gallo. »

Les titres en vidéo